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قديم 07-06-10, 01:14 AM   #11

kiloa

نجم روايتي وقاصة في قسم قلوب أحلام القصيرة و Vip بمكتبة روايتى

 
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رائع شكرا



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قديم 07-06-10, 10:26 AM   #12

ديمة الكتكوتة
عضو ذهبي
alkap ~
 
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¬» مشروبك   pepsi
?? ??? ~
i think that i love being my silf
?? ??? ~
My Mms ~
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شكرا يا عمري كثيييييييييييييييييييير جنااااااااااااااااااااااا ااااااان تسلميلي يا عسل

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rob & kris
love for ever

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[rainbow]
edward & bella
love for ever

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the cullens
the best family in the world
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قديم 10-06-10, 07:38 PM   #13

sanaafatine

نجم روايتي

 
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رائع شكرا
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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





و الله و حزرت و فزرت


ليالي و ساندي بحبكم منورين التوقيع
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قديم 10-06-10, 07:40 PM   #14

sanaafatine

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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





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قديم 10-06-10, 07:53 PM   #15

sanaafatine

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Chapitre 7 : Découverte



Je savais que je fonçais droit vers l’inconnu … j’avais peur de ne pas être à la hauteur car je me considérais plus comme un vampire mélomane et romantique qu’un traqueur entrainé. Cette traque était sans doute une folie mais un mal nécessaire pour me permettre d’avancer, de penser à autre chose que mon amour perdu.

Je devais apprendre à survivre loin des miens et de celle que j’aimais. Pourchasser Victoria allait me permettre d’apaiser mes inquiétudes sur le danger qu’elle représentait pour Bella, et allait me donner un but pour les longues semaines ou les interminables mois à venir, tant qu’elle s’avèrerait être un danger réel !

Cette situation était une première pour moi. Etre éloigné des miens, ne plus avoir une vie dite « normale », du moins une vie imitant le plus possible celle des humains. Vivre dans une belle maison, étudier et aller au lycée, écouter la musique sans jamais sans lasser, jouer de longues heures sur mon piano, conduire mes voitures … tout ce qui constituait la façade que l’on exposait depuis plusieurs années.

Des vampires sédentaires jouant la comédie de la vie humaine, cela pouvait surprendre, mais vivre au contact de Bella m’avait confirmé que c’était ce que je désirais. Cela exigeait de se déplacer à la même lenteur qu’eux, respecter leurs règles, mentir sur notre âge ou nos compétences et faire en boucle le lycée puis l’université plusieurs années de suite mais en retour nous avions une vie paisible et la sécurité d’un logis.

Le plus dur pour moi, était d’avoir le contrôle sur mon instinct pour résister à l’attirante odeur du sang humain … j’en avais été capable avant Bella même lorsque je commençais à avoir très soif, mais son enivrant parfum avant tout bouleversé. Autant, je n’avais pas réussi à me maitriser face à mon envie de boire son sang autant celui des autres humains ne me procurer plus aucune envie. Du moins, je le pensais …

Suivre Victoria, impliquer un changement radical de ma façon de vivre, je devais apprendre à survivre comme elle, à une exception près … sa nourriture. A la différence de notre famille, elle ne se nourrissait exclusivement que de sang humain. Sa chasse ne constituait pas à traquer des animaux en pleine forêt … non, Victoria procédait tout autrement.

Elle arpentait les rues des grandes villes ou villages pour y dénicher sa proie. Elle la suivait ensuite, puis l’abordait pour la séduire en l’hypnotisant par son parfum, son haleine et sa beauté machiavélique. Lorsque sa victime apercevait ses pupilles rouges sang, il était déjà trop tard !

Je ne souhaitais pas assister à ces agissements, je devais pour cela ne pas être trop près d’elle et grâce à mon don de pouvoir lire ses pensées et mon puissant odorat, je pourrai être en retrait. Par contre d’avoir accès à ses pensées pouvait autant être un atout pour moi afin de savoir ce qu’elle comptait faire contre Bella que d’être un cauchemar en ressentant la jouissance de boire du sang humain…

Par tous ces aspects, cette traque était un vrai défi.

J’avais laissé ma voiture à Alice et Jasper car pour suivre Victoria, il m’était plus simple de courir que de risquer de me faire repérer avec ma Volvo. Je devais retrouver un côté de moi, beaucoup plus primitif, loin du confort que je connaissais. Je devais me résoudre à dire adieu à ma voiture et oublier l’ivresse de la vitesse automobile. Toutefois je ne me débrouillais pas si mal en courant … si bien que je fus arrivé à Vancouver en presque trois heures.

Je me lançais déjà à la recherche de Victoria dans cette grande ville que je connaissais un peu, pour y avoir fait étape une fois, avec Carlisle et Esmé, lors d’une de nos nombreuses visites à Denali. Vancouver était une ville jeune et très cosmopolite, s’y mélangeait toutes les origines. Je décidais de commencer par le quartier chinois de la ville. En effet, le festival Chinatown Night Market battait son plein et j’étais sûr que cela attiserait l’appétit de Victoria.

Tant de victimes vulnérables et faciles, c’était un luxe dont elle ne pouvait pas se priver. Le quartier Chinois de Vancouver était le plus important d’Amérique du Nord, il était du même coup remplis de visiteurs. Elle n’allait avoir que l’embarras du choix.

J’arpentais pendant un très long moment, les rues animées de la ville, les unes après les autres mais aucune trace de Victoria, je fus saisi d’un malaise comme si je mettais trompé comme si j’avais râté quelque chose. Je commençais même à douter des visions d’Alice, elle avait pu se tromper … Victoria avait pu changer d’itinéraire ?

J’étais abattu, désorienté. Je m’assis sur un banc au beau milieu de tout ce brouhaha, les odeurs écœurantes de cuisson asiatique, les multiples conversations à voix haute, les rires des passants et cette musique désuète, sensait être dépaysante …

Je recevais un flot continu d’envie, de désir, de crainte et de peur, c’était un bruit incessant qui m’empêchait de me concentrer pour capter les pensées de Victoria …

C’était la première fois depuis bien longtemps que je me retrouvais confronté à autant d’humains, c’était totalement déstabilisant, tous mes sens étaient altérés.

Je voulus quand même tenter une dernière recherche vers le quartier le plus touristique Gastown. Je ne devais pas baisser les bras si facilement. Après une marche éprouvante parmi tous ces humains braillards, j’entendis brièvement des pensées qui me venaient distinctement comme si elles étaient plus puissantes que les autres.

Je ne mis pas longtemps à comprendre que c’étaient celles de Victoria … le verbe tuer étaient bien trop présent dans ses pensées. Elle était bien là, j’avais eu raison de persévérer. J’étais soulagé de l’avoir enfin localisé, un sentiment de fierté m’envahit, je n’étais peut être pas si nul comme traqueur, tout compte fait.

Cette confrontation avec tout ce monde, m’avait convaincu que je n’étais bien que loin de tout ça. Mon isolement était bien le meilleur choix pour ne pas devenir fou. Il était donc préférable de garder mes distances des humains et du même coût de Victoria afin de ne pas assister à son repas, c’était définitivement au-dessus de mes forces.

Etre témoin de la mort d’un humain m’aurait encore plus rappelé la souffrance de Bella après l’attaque de James. La fragilité de son frêle corps face à l’impressionnante force de son agresseur, la facilité avec laquelle il aurait pu la tuer, fit venir le venin dans ma bouche.

Il m’était encore très difficile de repenser à l’état dans lequel se trouvait Bella après l’agression de James. Je me sentais fautif comme à chaque fois qui lui arrivait quelque chose de mal, car tout était de ma faute, m’aimer la confronter à un danger perpétuel. Elle ne méritait pas toutes les souffrances que je lui avais fais endurer.

Notre amour devrait rester un amour interdit, une humaine ne pouvait pas aimer un vampire…

J’avais eu raison de partir, j’avais eu raison de me confronter à mon égoisme.

Bella méritait le bonheur, la sécurité et je ne pouvais lui procurer que mon amour inconditionnel et une présence sans faille à ses côtés. Elle en attendait plus, je le savais et c’était une des raisons pour lesquelles, elle insistait tant pour être transformée … elle voulait notamment plus de contacts physiques entre nous.

Moi aussi, bien évidemment, il m’était devenu très difficile de l’embrasser, la caresser sans vouloir aller plus loin d’autant plus que je sentais son désir se mêlait au mien. Les accélérations de son cœur étaient aussi violentes que le désir que j’avais pour elle. Je la désirais à un tel point que je n’arrivai presque plus à stopper nos baisers pour éviter que mon venin ne la tue.

Je ne pouvais pas me laisser aller avec elle, je devais constamment me contenir … j’aurai pu quand même continuer toute sa vie ainsi, si c’était ce qu’elle voulait. J’aurai appris à me maîtriser comme j’avais déjà su le faire, j’aurai pu faire n’importe quoi pour elle.

Avait-elle repris le court de sa vie, était-elle passée à autre chose ?

Je lui avais demandé de le faire d’ailleurs, alors elle en aurait le droit … mais je ne voulais pas imaginer qu’un autre homme puisse la toucher, la caresser, la désirer, lui rendre ses baisers … la rendre heureuse.

Avait-elle réussi à m’oublier, à ne plus m’aimer ??

L’idée qu’elle puisse aimer un autre que moi me donna la nausée, j’avais envie de crier … j’allais devenir fou si je n’arrêtai pas d’y penser.

Et si j’allais l’espionner, en pleine nuit dans sa chambre, pour la voir, peut être même la toucher dans son sommeil, j’arriverai sans doute à savoir si elle m’avait oublié. Elle ne m’entendrait pas, ne me verra pas, elle ne saura même rien de ma visite … j’en avais tellement besoin … sentir son enivrante odeur, le subtil parfum de ses cheveux, caresser sa peau si délicate …

Non, bien sûr que non, je ne pouvais pas y aller !

Si j’y allais, je savais que j’allais craquer et ne plus repartir, si je la voyais … il me serait totalement impossible de repartir !

Au lieu de cela, j’étais condamné à me torturer pour le reste de mon existence … et ça, j’y étais habitué.

Plutôt que souffrir atrocement à chaque fois que je pensais à elle, je préférai devenir fou et espérer qu’elle puisse m’attendre … prier qu’elle n’avait pas cru mes mensonges, qu’elle m’aimerait toujours. On aurait ainsi la chance de se revoir un jour et le destin nous réunirait … oui, je voulais laisser décider le destin. J’avais eu la chance de la rencontrer et de l’aimer, pourquoi n’aurai-je pas la chance de la retrouver ?

Oui, je voulais y croire … j’avais besoin d’y croire sinon je ne serai plus rien.

Cette pensée me rassura et je pus retrouver un peu d’entrain pour me concentrer sur mon objectif qui était Victoria.

Oui, Victoria …

Son repas terminé, je la sentis apaisée tant et si bien qu’elle prévoyait de rester encore un peu sur Vancouver. Je m’attendais, à ce qu’elle file vers Forks au lieu de cela c’était un tout autre plan qu’elle avait à l’esprit. Bella ne semblait plus tout à fait être son premier souci, et le but de sa nouvelle quête me fit sourire car je n’envisageais pas Victoria sous cet angle là.

Ce que je vis me rappela la vision d’Alice où elle m’avait dit que Victoria était indécise sur sa destination, elle semblait chercher quelque chose.

Oui, elle cherchait en effet…

Pour moi, c’était une meurtrière, une tueuse sans scrupules ni remords mais en ce moment son unique objectif était de remplacer James dans son cœur ou tout au moins pour assouvir ses désirs personnels. Victoria était en quête d’un nouveau compagnon …



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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





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قديم 10-06-10, 07:55 PM   #16

sanaafatine

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Chapitre 8 : Alice, James … Victoria




J’avais appris aussi plusieurs choses sur Victoria, notamment et cela n’en était pas moins intéressant … les circonstances de sa création mais pas seulement la sienne… Même si nos souvenirs humains étaient le plus souvent devenus très flous, étonnamment Victoria avait une mémoire très riche en évènements de son passé mais aussi de ceux qui avaient marqué sa vie.

En effet, Victoria avait conservé beaucoup de souvenirs concernant la vie de James mais certains étaient douloureux pour moi à imaginer car ils touchés quelqu’un de très proche… Alice !

Alice et James avait le même créateur, ils auraient été engendrés tous les deux par le pire tueur en série des années cinquante. On aurait dit qu’il avait transmis à James sa haine des humains et son désir de tuer … Il y était d’autant plus vite parvenu car James avait déjà beaucoup de potentiel et avait juste besoin de temps pour être façonner. Heureusement il n’en avait pas eu le temps pour Alice … même si le mot heureusement n’était pas le plus approprié.

Tout bascula pour James, lors de sa vingtième année, il habitait dans une petite bourgade dans la banlieue d'Austin. N’ayant pas été très doué pour les études ni même pour un quelconque travail, on lui avait proposé de travailler comme palefrenier dans plusieurs ranchs de la région mais il avait refusé n’aimant pas non plus se salir les mains. Il partit donc pour Dallas, espérant y trouver un boulot tranquille … mais ça même à l’époque cela n’existait pas. Très rapidement, il traina dans les rues sans un sou. C’était une situation qu’il ne pouvait supporter … il ne lui restait donc plus qu’une solution, voler les passants. Ce fut ainsi qu’il s’en prit aux plus faibles que lui et dès qu’une personne se trouvait isolée dans la rue, il l’agressait.

Au début, il était imprécis et rapide mais avec le temps, il y prit du plaisir … sentir la peur des gens, les voir pleurer, le supplier longuement, tout cela l’excitait. Puis un jour, il serra un peu trop fort le cou d’une pauvre femme … et il bascula alors, du côté des meurtriers. La sensation de puissance que cela lui procura, était visiblement tout aussi intense que boire du sang humain pour un vampire. Mais un jour, il s’attaqua à plus fort que lui … son créateur, du nom de Desmon. Son plan était bien rôdé et il ne se cachait presque plus pour commettre ses agressions.

Seulement ce jour-là, son créateur eut l’ascendant sur lui. Ayant détecté le potentiel de James, Desmon ne put se résigner à le laisser mourir … et James devint ainsi un vampire. Son instinct du mal s’amplifia et la délectation de boire le sang humain décupla son aversion pour l’espèce humaine. Les humains étaient devenus insignifiants, périssables et les acteurs impuissants de ces sinistres jeux. Tous deux formèrent un duo diabolique, en tuant à tour de rôle … chacun choisissant la victime de l’autre.

James était un homme qui aimait énormément les femmes et son désir avait, lui aussi décuplé avec sa transformation. Ces deux premières années de nouveau né, ne furent orientées que sur ses plaisirs sadiques de meurtres et de tortures. Son terrain de jeux s’était élargi et avait largement dépassé le Texas. Il fit escale au Mississippi, ce serait dans cet état qu’il aurait rencontré Alice …

Le fait de penser à ma sœur, me serra le cœur, j’allais découvrir des choses la concernant qu’elle-même ignorait encore … sans était presque indécent mais elle serait soulagée d’en savoir plus. Toutefois je ne pourrai pas me résoudre à lui raconter toute la vérité. Je ne savais pas si elle supporterait de tout entendre.

Alice appartenait à une riche famille de la ville de Jackson où son père était le plus gros exploitant de coton de l’Etat du Mississippi. Je comprenais mieux maintenant pourquoi elle avait toujours du goût pour les belles choses … elle avait déjà connu çà ! Rien ne la prédestinait à croiser la route de James tout sauf, ce malheureux jour où elle eu la vision de la mort de son père.

Cette vision fut très violente et criante de vérité au point qu’Alice ne pu s’empêcher d’aller prévenir ce dernier. Avant ça, elle n’avait eu que quelques visions qu’elle avait interprété comme des prémonitions. Cela ne l’alarmait pas et en parlait aisément à sa famille, qui elle, en revanche était totalement sous le choc et la considérait comme à moitié folle car aucune de ses prédictions ne s’était encore avérée exacte.

Alice aimait beaucoup sa famille mais ses parents et sa soeur ne lui rendait pas aussi bien … ils ne supportaient « sa différence ». Elle, elle s'en moquait de ne pas être autant aimée qu'elle ne les aimait mais sa famille était tout ce qu'elle possédait. C'est pourquoi malgré tout, elle se précipita rejoindre son père sur un de ses immenses champs de coton tout en sachant qu’il ne tolérerait pas cette énième incartade. Elle risquait l’asile, elle le savait mais la vie de son père était plus importante.

Ce fut sur le chemin que James l’aborda, tout d’abord attiré par sa grâce naturelle et son magnifique visage enfantin. Alice était jeune et naïve, elle se laissa charmer. James avait cette beauté envoûtante et cette odeur attirante qui séduisaient tant les humaines. Elle était flattée par son insistance car il était le premier homme à lui témoigner autant d’intérêt … Elle se sentit en confiance et se dévoila un peu trop, anxieuse pour son père et pensant que cet inconnu la comprendrait.

Contre toute attente il ne l’attaqua pas tout de suite, James avait envie de s’amuser et trouvait Alice très à son goût jusqu’à envisager d’en faire sa compagne. Il la suivit jusqu’au champ de coton de son père car il était curieux d’en savoir plus sur elle, il la trouvait particulière.

Malheureusement, le père d’Alice n’appréciait pas les visions de sa fille surtout quand elles le concernaient. Il se mit dans une colère noire contre elle et décida de la faire interner à l’asile comme il l’avait d’ailleurs menacé. Personne ne devait savoir que sa fille était devenue totalement folle ! Ce n’était pas du tout concevable pour une famille de leur rang. Si cela était ébruité, ils deviendraient la risée de toute la ville. James voulait s’assurer de la véracité des visions d’Alice car si celle-ci s’avérait exacte, il aurait de grands projets pour elle…

Il resta là, caché après le départ d’Alice pour l’asile. Son père était lui aussi resté, imperturbable, n'éprouvant aucun remord concernant l'internement de sa fille …. Il donnait ses directives pour la livraison de la récolte quotidienne jusqu’au moment où l’accident arriva … un des chevaux de l’attelage du chariot dédié au transport de la récolte s’emballa et fonça directement sur le père d’Alice. Le malheureux homme fut mortellement piétiné …

La découverte des visions d’Alice avait accentué l’intérêt que James lui portait, il la voulait coûte que coûte, encore plus depuis qu’il savait que ces visions pouvaient se réaliser. Une fois transformée, ses dons auraient décuplés et elle pourrait lui être très utile. La pauvre Alice se trouva internée chez les fous alors qu’elle voulait seulement aider son père. Elle avait été emmenée telle une pestiférée … comme si elle était devenue orpheline. Ce serait un infirmier de l'asile qui lui aurait annoncé la mort de son père …

Je n'osais même pas imaginer sa souffrance, elle s'était « sacrifiée » pour le garder en vie mais cela n'avait servi à rien … quelle effroyable douleur … comme si … comme s'il devait arriver quelque chose à ma Bella … il me serait totalement impossible de m'en remettre. Même une profonde amnésie n'y ferait rien, mon amour dépassait tout ça, la vie, la mort, non je n'osais même pas penser qu'il puisse lui arriver quoique que ce soit. Ma pauvre Alice…

James parla de sa découverte avec Desmon et ce dernier fut très intéressé lui aussi. Peut être trop même car il ne voulait pas laisser le talent inestimable d’Alice à James mais plutôt se l'accaparer pour lui. Les deux vampires étaient devenus rivaux et allaient se battre pour décrocher ce nouveau trophée, le travail en équipe était bel et bien terminé, l'un devait prendre l'ascendant sur l'autre. Leur rivalité était consommée …

Desmon alla la nuit même, kidnapper Alice. Son expérience jouait en sa faveur et il prit de l’avance sur James. Ce dernier n’était pas encore le traqueur que j’avais rencontré. Le créateur couru toute la nuit pour la cacher dans les marécages du fleuve Mississippi afin de dissimuler leurs traces.

Je préférai éviter les détails de sa transformation car ce fut vraiment insupportable et je comprenais mieux pourquoi elle avait complètement oublié sa vie d’humaine après de telles atrocités jusqu’à en occulter la mort de son père. James les retrouva mais il était trop tard, tous deux la pensaient morte, elle agonisait littéralement dans la puante moiteur des marécages. La transformation était en train de s’opérer si bien qu’elle ne pouvait plus bouger, ni même respirer. Desmon n'ayant engendré qu'un seul vampire, James, ses connaissances en cette matière étaient très limitées. Il comprenait surtout qu'il n'avait pas su se maitriser et avait énormément fait souffrir ma pauvre sœur…

James était furieux d’avoir perdu ce qu’il convoitait tant et s’en prit à Desmon. S’ensuivit une terrible bagarre … et ce fut James qui l’emporta. L’élève avait enfin dépassé le maître. Pensant Alice morte, il l’avait laissé agonisante dans les marécages, livrée à son triste sort.

Cette vision me déclencha un frisson, je n’aurai jamais imaginé qu’elle ait pu vivre de telles horreurs. Je me devais de l’épargner et de lui dire le moins de chose désagréable possible sur les conditions de sa transformation, elle ne devait pas tout savoir, je ne le tolèrerais pas. Voir sa souffrance de l’époque m’était insupportable, Alice ne devait en aucun cas voir ça, je me devais de modifier quelque peu mes découvertes pour ne pas la blesser.

Je comprenais maintenant pourquoi il avait été tant surpris de revoir Alice après ce fameux match de base Ball … après tout ce temps et il la voyait vivante … s'il ne m'avait pas vu réagir aussi violemment pour protéger Bella il s'en serait peut être pris à ma sœur ?

Quoiqu'il en soit il avait fait du mal à deux des femmes que j'aimais le plus au monde. J'avais bien fait de le tuer même si je détestais l'idée de me voir comme un meurtrier mais avec James je n'avais pas eu le choix ! Enfin, … je ne pouvais pas lui en vouloir totalement car s'il n'avait pas croisé son chemin, je ne l'aurai jamais rencontré, elle n'aurait même jamais été un vampire et elle n'aurait jamais pu nous faire découvrir quel ravissant et adorable petit lutin elle pouvait être … elle me manquait elle aussi, ses encouragements, sa présence et son rire enfantin. Je devais être fort et assumer mon choix de solitude, je devais trouver la force de continuer !

James n'ayant pas obtenu ce qu'il désirait, continua sa course et retourna à Dallas dans cette ville où il se sentait bien, c’était devenu son repère, il y avait ses habitudes. La ville s’était agrandi grâce aux gisements de pétrole, plusieurs milliers de personnes étaient arrivées lui garantissant de quoi se nourrir pour pas mal de temps.

Ce serait à cette période qu’il aurait croisé la route de Victoria, à un moment de son existence où il se retrouvait seul, sans son créateur qui avait aussi été son guide … il ne voulait plus rester seul. Ces victimes suivantes ne furent que des femmes de différents types et nationalités, cherchant ce petit plus qui ferait qu'il en choisirait une. Lui aussi voulait avoir sa créature.

Son choix se porta sur cette fille tout à fait différente des femmes de l’époque, toutes mariées très jeunes et installées à la maison pour s’occuper de mari et enfants. Victoria, elle, avait du quitter ses parents car ils voulaient la confiner dans ce beau modèle de vie du rêve américain. Elle, elle ne rêvait que d’aventure et d’être légale des hommes, être « cow-boy » était son leitmotiv. Ils s’étaient tous moqués d’elle car une femme n’avait pas du tout sa place dans un ranch et encore moins les capacités pour diriger un troupeau de bétail.

Une femme dans un milieu exclusivement destiné aux hommes, elle n’avait aucune chance. Malheureusement elle persévéra et cela ne lui valut que maltraitances et moqueries de tous les cow-boys qu’elle sollicitait dans différents ranchs. Tout ce qu’elle pu trouver ce fut un boulot de nettoyage d’écuries, elle n’avait même pas le droit de s’occuper des chevaux. Elle accepta malgré tout, trop heureuse d’évoluer dans le milieu qu’elle avait choisi. Mais elle ne restait qu’une femme et les hommes étaient un peu trop entreprenants envers elle … si bien qu’un jour, il se produisit ce qui allait tout déclencher … elle fut sérieusement abusée et agressée par deux d’entre eux. Elle devint alors une femme haineuse et prête à tout pour se venger de ces agresseurs.

Ce fut dans cet état d'esprit qu’elle croisa la route de James, un soir dans un bar … elle avait besoin de noyer ses horribles souvenirs alors que lui, il venait chercher son diner. Il sut la mettre rapidement en confiance, son charme mêlé à l’alcool lui facilitait la tâche. Elle lui raconta aisément toute sa vie … Lui, il la trouvait vraiment surprenante, persévérante et particulièrement séduisante pour une simple humaine. Tout cela l’amena à lui proposer un marché. Il allait l’aider à se venger …

Il lui fit conclure un pacte et lui confia du même coup ce qu’il était. Il lui proposa de la transformer afin de devenir une femme encore plus séduisante, et extrêmement forte pour éliminer ses agresseurs et les faire atrocement souffrir. Elle pourrait ainsi assouvir son désir de vengeance mais en échange elle acceptait de devenir un monstre et d’être redevable d’une dette auprès de James … celle de vivre éternellement auprès de lui en signe de reconnaissance.

Sa vie ayant été brisée, elle ne regretterait rien de sa vie d’humaine et fut même heureuse à l’époque à l’idée qu’elle pourrait oublier quelques périodes de sa misérable vie. James, lui, avait tout gagné, abreuver sa soif et une compagne qui se révéla être une véritable tueuse à l’effigie de son créateur. Un couple était né … Aujourd’hui encore, elle ne regrettait rien … sa rencontre et sa vie de nomade auprès de James étaient ce qui pouvait lui arrivait de mieux, elle avait été heureuse et était devenue une femme forte ayant désormais l’ascendant sur les hommes. Plus jamais elle ne serait obligée d’obéir à la gente masculine !

Son monde s’était écroulé à la mort de James, tout avait basculé et vivre sans lui, cela n’avait plus la même saveur. Elle souffrait énormément de son absence et j’en étais la cause … je lui avais enlevé ce bonheur en le tuant. Sa vengeance s’était logiquement portée sur moi … elle voulait me faire souffrir et savait pertinemment qu’en s’attaquant à Bella, elle me visait directement. Elle était mon talon d'Achille en quelque sorte et Victoria comptait s'en servir.

Elle ne lâcherait rien, je le savais à présent, je devais me méfier d’elle quoiqu’il arrive, elle devait effectivement rester ma priorité.




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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





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Chapitre 9 : Apparition





Ce fut ainsi qu’après Vancouver, elle s’arrêta à Calgary.

Pendant ses chasses en ville, je décidais de m’éloigner de Victoria, d’une part pour aller me nourrir mais aussi pour m’extraire de toutes les mauvaises pensées qui erraient continuellement dans son esprit. Elle pensait au mal du soir au matin même si ces derniers temps la quête d’un nouveau compagnon l’avait un peu radoucit.

Je filais donc vers le nord pour découvrir le parc national de Banff. Ce parc était réputé pour y croiser des Wapitis, des bisons et des couguars … mon met favori.

Je m’aventurais alors dans ces magnifiques forêts pour guetter un puma, car j’avais eu si peu de chance d’en débusquer un à Forks, qu’ici je voulais y parvenir. Cet animal était très rapide presque autant que moi. J’allais pouvoir me dégourdir les jambes et sa saveur était la meilleure parmi toute l’espèce animale. Je réussi à en flairer un et le suivit jusqu’au sommet Bow.


Cet endroit me coupa le souffle car j’avais face à moi, un paysage féérique : le Lac Peyto. C’était un bassin d’eau glaciaire d’une couleur turquoise saisissante, cette beauté était totalement intemporelle, inaltérable … un peu comme celle d’un vampire.

Je pouvais comprendre maintenant l’attirance que l’on suscitait sur les gens, c’était hypnotisant. Mes yeux n’arrivaient pas à s’en détacher. J’étais seul, mais pour une fois depuis plusieurs semaines, la douleur que j’avais dans la poitrine s’était un peu atténuée … ce paysage était si apaisant qu’il me permit de profiter pleinement de cette beauté et m’en fit presque oublier mon puma.

Ce ne fut qu’après une course effrénée autour du lac que je pus l’arrêter … Je ne pu rester que très peu de temps dans cet endroit si merveilleux car Victoria s’était déjà remise en marche.


Nous étions début novembre et cette fois-ci, elle m’entraina vers Winnipeg.

Elle ne prévoyait toujours pas de se rendre vers Forks et j’en étais soulagé car il m’aurait été très difficile de retourner là-bas sans aller rendre une visite nocturne à ma Bella. Même si l’attente était longue et pénible, je me devais tout de même de continuer à suivre Victoria tant que la vision d’Alice n’aurait pas évoluée. N'ayant pas de nouvelles de sa part, je considérais que ce n'était toujours pas le cas.


Je l’aurai souhaité pourtant car cette traque avait mis mon humanité à rude épreuve et sérieusement ébranlé ma foi végétarienne. Voir ses innocents mourir me répugnait, entendre leurs dernières pensées, leurs subliques pour ne pas mourir. Le pire, c’était d’écouter la satisfaction de Victoria après chacune de ses chasses où elle se remémorait le goût de ses victimes, plus particulièrement les hommes. Elle ressemblait tant à James pendant ses moments là, il avait vraiment réussi à en faire sa chose, il en avait fait son élève et elle perpétuait son souvenir.

Autant j’avais tissé une relation saine et de confiance avec Carlisle comme un père et son fils autant les autres de mon espèce ne semblaient pas tous assez fort pour en faire de même. Plus d’une fois, je m’étais demandé ce que je serai devenu si ce n’était pas Carlisle qui m’avait transformé … j’aurai sans doute pu finir comme James.

Non, il ne fallait mieux pas y penser, je me battais encore pour ne pas être un meurtrier … le sang humain rendait fou et même ma longue expérience d’abstinence n’avait pas suffit … Alors oui j’aurai pu être comme lui et cette idée me fit hurler et m’atteignit droit au coeur car c’était pour cette raison que j’avais perdu Bella. J’avais besoin de prendre un peu de distance pour être loin de Victoria et ses pensées pour essayer de retrouver mes esprits.

Etant capable de repérer l’odeur et capter les pensées de Victoria très facilement à présent, je pouvais me permettre de m’éloigner assez loin d’elle pour aller me nourrir. Je pouvais tenir sans manger aisément, plus de deux semaines, j’étais moins prisonnier de ma soif qu’elle.

Contrairement à moi, elle ne pouvait tenir pas plus d’une semaine. Elle se nourrissait, pas temps pour calmer sa faim, mais plutôt pour assouvir son désir de meurtre et le plaisir de s’abreuver de ce nectar chaud et délectable. M’étant assuré que cette fois, Victoria comptait rester un peu plus longtemps sur place, je décidais de m’aventurer vers la ville de Churchill dans la baie d’Hudson car c’était la saison des … ours polaires. Un peu de distraction me ferait du bien !


A cette période de l’année, la première banquise commençait à se former conséquence des températures déjà très basses pour la saison. Cette banquise devenait un immense terrain de jeux pour le roi de l’Arctique et il n’hésitait même plus à s’approcher des habitations. Cela obligeait les habitants à se cloîtrer chez eux la plupart du temps et valoir aussi la réputation à cette ville, de capitale mondiale de l’ours polaire.

Les gardes forestiers demandaient même de l’aide aux chasseurs pour les emprisonner dans des prisons appropriées voire même pour en tuer certains, ceux qui récidivaient leurs attaques sur les hommes. J’étais un chasseur, moi aussi … je pouvais les aider ainsi après le puma, j’allais me faire un festin d’ours polaire. Le sang d’ours ou de puma ne valait pas celui des humains mais ce sang de gros mammifères permettait de donner l’illusion.


Cette ville restait peu fréquentée car son accès n’était possible que par le train, elle était pour ainsi dire coupée du monde. Il n’y avait pas d’afflux de touristes, ni de curieux en tout genre, à mon plus grand bonheur.Je pus entamer ma chasse à l’ours, l’idée de tuer une proie équivalente au poids de six humains, m’exaltait d’une part mais m’effrayer tout autant.


Les ours se retrouvaient sur la banquise pour guetter les phoques, leur principale nourriture… Ils étaient au sommet de la chaine alimentaire alors que moi, j’étais une abomination de la nature, je n'étais pas répertorié comme espèce redoutée … J’allais ainsi pouvoir inverser la logique de la nature, j’allais devenir le prédateur. C’était une chasse totalement différente de celle que nous pratiquions à Forks, ici pas de forêts, que de la neige et de la glace à perte de vue. Je ne pouvais pas chasser à couvert, derrière les arbres mais plutôt tapis sur le sol à fixer ce désert blanc.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les ours se dissimulaient très bien dans cet univers malgré leur taille et leur poids imposants. Ils risquaient d’être des adversaires redoutables …

L’attaque de nuit me semblait la plus judicieuse, ma vue me le permettait et me garantissait aussi aucun spectateur.

Après de longues heures d’attente, une tête ronde hissait sur une grosse boule de poils ivoire s’avança vers moi. L’ours n’avait pas pu détecter ma présence car mon immobilité et mon absence de pouls pouvaient me faire passer pour un rocher faisant parti du décor. Un sérieux avantage pour la chasse pour une fois je fus presque heureux de ne plus avoir de coeur …

C’était la période de chasse pour les mâles, après quatre mois de jeun durant l’été, ils étaient à cran et très dangereux. Je ne pouvais pas espérer meilleur adversaire pour tester ma force, ma vélocité et me faire quelques frayeurs pour me tirer de ma torpeur. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Emmett, il aurait adoré vivre çà avec moi mais il devra se contenter de mon récit, s’il y était décidé à me croire.

Moi, combattre un ours polaire … même moi cela me surprenait alors Emmett … il allait sûrement me chambrer pour les dix années à venir !! Raison de plus pour que je réussisse mon combat face à cette grosse boule de poil. Malheureusement pour cette fois, l’ours s’était éloigné, je devais me contraindre, patient à attendre … un prochain faux pas.


Immobile dans la neige fixant le ciel, j'écoutais le bruissement du vent dans la toundra, je retrouvais enfin un peu de sérénité. Une magnifique aurore boréale était en formation. Le spectacle était grandiose, des stupéfiantes bandes de couleur rouges et vertes se dessinaient sous mes yeux. J’aspirais à ce calme retrouvé, je fermais les yeux, je désirais partager cet instant de plénitude et de magnificence avec ma Bella. Mon étoile parmi ces multitudes d'étoiles.

Comment partager cela avec elle alors qu’elle était au moins à deux milles kilomètres de moi ? Cette douloureuse pensée déclencha un frisson qui parcouru tout mon corps … la douleur dans ma poitrine recommençait à me brûler. Désespéré, je voulu tenter une nouvelle fois l’expérience du bouchon, il m’avait permis de la voir et j’avais vraiment envie de recommencer.

La voir, m’apaiserait et ferait disparaître les doutes que j’avais accumulé après ces semaines de traque. Elle me donnerait sûrement la force d’affronter ma peur de combattre un ours…

Je trouvais totalement ridicule voire risible d’en être réduit à un minuscule objet en plastique pour assouvir mon désir le plus cher mais je n’étais plus bon à rien sans elle, alors en être réduit à cette extrémité ne me choquait plus. Je sortis « mon » bouchon de ma poche et le serra très fort comme si l’intensité de ma force avait une quelconque importance. J’haletais de peur qu’elle n’apparaisse pas puis mon fol espoir prit forme … même au-delà de mes espérances.

Je fus envahi par un immense bonheur, ce fut cent fois, non … mille fois mieux que la dernière fois …

Bella m’apparut allongé dans la neige près de moi, elle me tenait la main. Je ressentis alors comme une caresse de ses doigts tièdes sur le dos de ma main glacée… c’était merveilleux comme si j’étais revenu en arrière, dans la clairière. Je ressentis de nouveau la même chose que ce fameux jour. J’aurai tant aimé que cet instant puisse durer éternellement … je restais totalement immobile de peur qu’elle ne disparaisse.

Ses cheveux dégageaient leur délicieux parfum, j’entendais son cœur battre paisiblement. Je m’imaginais alors lui caressant le contour des lèvres avec mes minces doigts glacés, puis sur ses joues si douces … passer ma main dans ses longs cheveux … pour ensuite l’enlaçer prudemment dans mes bras de pierre et sentir sa chaleur irradier tout mon corps.

J’aurai ensuite posé mon oreille contre sa poitrine pour écouter l'apaisante mélodie de son cœur et nous aurions regardé ensemble cette magnifique aurore polaire. Un vrai moment de plénitude comme si rien d'autre n'existait à part nous.

Mais au moment où je voulus l’embrasser … un cri strident se fit entendre … et ma Bella disparu aussitôt.



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Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
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Chapitre 10 : Rencontre





Ce cri ressemblait à un cri de désespoir et de douleur, il fut ensuite accompagné d’un énorme grognement … visiblement celui d'un ours. C'était à environ deux kilomètres de moi, aux abords de la ville. Quelqu'un était en danger, je devais allé vérifier qu'il n'avait pas besoin d'aide. Au pire des cas, je pourrai peut être enfin m'attaquer à un ours ?

Je me précipitais vers la ville peu éclairée, silencieuse, dans un premier temps puis je pus rapidement capter des pensées et entendre un souffle saccadé, des gémissements de douleur et des grognements. J'étais bien dans la bonne direction. C'était une jeune femme … elle pestait car son arme de service s'était enraillée et qu'elle n'arrivait pas à atteindre ses balles anesthésiantes pour neutraliser l'ours devant elle qui devenait bien trop menaçant. Elle souffrait mais réussissait à garder son sang froid malgré tout … il fallait que je l'aide car l'ours l'avait déjà attaqué une fois et revenait à la charge

J'arrivais en courant derrière cet agresseur pour récupérer les balles anesthésiantes, me adminhelpait près d'elle et lui demandait aussi calmement que possible.

- votre arme ? En lui tendant ma main

- oui, oui, tenez … Me répondit-elle toute secouée, en me donnant son fusil

Je chargeais rapidement l'arme avec les balles et mes mouvements secs et rapides la débloquèrent facilement. Je tirai deux fois sur l'ours, une balle dans l’abdomen et une près du cœur espérant que l’anesthésiant ferait plus vite son effet. Il aurait été plus simple de le tuer par moi même, mais ce témoin gênant ne me le permettait pas. En attendant que le produit agisse, je me tournais vers la jeune femme effrayée, pour la protéger, je devais la mettre à l'abri.

Elle essaya de se déplacer toute seule en se trainant sur le sol enneigé mais elle avait une impressionnante entaille à la jambe droite … provoquait par l'ours. Je sentis rapidement l'odeur de son sang … mais étonnamment il ne me fit pas l’effet que je redoutais.

Toutefois je devais tout de même me contrôler, je cessais de respirer avant de la toucher. Je la pris dans mes bras en la serrant le moins possible afin qu'elle ne puisse pas remarquer mes membres gelés même si sous le choc, je savais qu'elle n'y prêterait pas attention. Je l'éloignais rapidement pour la poser à l'abri sous un perron de magasin, sans visibilité sur l'endroit où se trouvait son assaillant.

Elle n'eut pas le temps de me remercier que j'étais déjà reparti vérifier que l'ours commençait à manifester une quelconque fatigue. J’avais tout de même eu le temps de capter ses pensées car bizarrement malgré sa panique, elle avait les idées claires, elle ne songeait qu’à une chose son sac à dos qui contenait sa trousse à pharmacie. L’ours, lui était toujours là, fier et bien véloce, il continuait d'avancer dans la ville.

Ayant vérifié que personne ne pouvait me voir, je me ruais sur lui pour tenter de le ralentir et le faire tomber. Ma vitesse et l'effet de surprise eurent raison de son immense stature, il tomba sur le sol de tout son long. Il était comme assommé, il essaya par deux fois de se relever mais sans résultat, il commençait enfin à se calmer. Dommage, j'aurai bien voulu continuer le combat et je l'aurai même bien tué, vu qu'il avait attaqué cette jeune femme innocente. Il l'aurait bien mérité mais j'avais capté certaines pensées de cette dernière et je m'étais ravisé à l'idée de tenter quoique ce soit ….

Elle me cherchait à présent, j'allais devoir m'assurer qu'elle allait bien, je ne pouvais pas me résoudre à la laisser seule, blessée, dans ce froid. Je revins vers elle aussi naturellement que possible car je n'avais plus l'habitude d'approcher les humains d'aussi prêt. Cette perspective m’effrayait quelque peu vu qu'elle perdait du sang abondamment. Je n’avais pas mangé depuis plusieurs jours et la vue du sang pourrait être un mauvais déclencheur … mais une chance pour moi son sang ne me procurait pas la même attraction que celui de Bella.

Je lui tendis son sac sachant qu’elle serait soulagée en le voyant :

- Tenez, je crois que l’ours Teddy dors maintenant … Dis-je pour tenter de nous mettre mutuellement à l’aise

- merci énormément de m’avoir aidée, j’étais en bien mauvais adminhelpure ! Me remercia-t-elle avec un très charmant accent québécois

Je pris quelques instants pour la contempler, découvrir celle que j’avais sauvée. Elle n’avait rien de commun avec Bella si je pouvais me permettre de les comparer et puis de toute manière, Bella était incomparable, elle était unique à mes yeux.

Cette inconnue avait de longs cheveux noirs noués par une queue de cheval, des yeux en forme d’amande d’un éclatant vert émeraude, ses joues ainsi que son nez étaient rougis par le froid et elle gardait un sourire lumineux malgré les circonstances. Je devinais sa grande et fine silhouette sous son épaisse doudoune. A dire vrai, c’était une très jolie jeune femme, une trentaine d’années tout au plus.

Elle prit son sac et sortit aussitôt la trousse à pharmacie en disant :

- Je vais devoir improviser car le premier médecin est au moins à cinq cents kilomètres ! Depuis le temps que je trimballais cette boite, elle va enfin me servir ! Me dit-elle avec un grand sourire

Elle m’impressionnait, elle arrivait à faire de l’humour après avoir frôlé la mort

- Puis-je vous aider ? Lui demandais-je plus par galanterie que par envie car la vue de tout ce sang me rendait la gorge très sèche

- Non merci ça ira, vous en avez déjà bien assez fait. Je savais que cela pouvait m’arriver tôt au tard, je m’étais entrainée. Je dois juste passer à la pratique … et puis plus de peur que de mal, la blessure est moins importante qu'il n'y paraît ! Me répondit-elle en fouillant dans sa trousse pour trouver de quoi lui faire un bandage

- Mais que faisiez-vous seule face à cet ours ? Lui demandais-je plus par politesse que par curiosité.

Les réponses je les avais déjà grâce à ses pensées cela allait me permettre d’être un peu plus à l’aise en sa présence. Cet avantage allait m’aider à affronter cette proximité, du moins, je l’espérais.

- oui, pardon je me présente je m’appelle Carol, je suis officier au sein du Manitoba Conservation … c’est l’organisme de protection de la nature du conté. Me répondit-elle comme pour m’expliquer ce qu’elle faisait.

- enchanté, Edward Cullen ! Dis-je en voulant lui serrer la main mais je me ravisais aussitôt.

L’idée de la toucher, m’intimidait et je redoutais surtout qu’elle ne remarque ma froideur. Pour qu’elle ne s’aperçoive de rien je pris le parti de lui poser des questions pour l’occuper et éviter qu’elle ne s’attarde trop sur moi :

- je suppose que se retrouver nez à nez avec un ours est monnaie courante, ici !! Dis-je en souriant à mon tour et évitant le plus possible de regarder sa jambe blessée

- oui particulièrement en ce moment, ils sont tellement nombreux et dangereux, ils ont faim et je suis sensée les protéger en les capturant pour les éloigner des habitations. Ici les gens sont armés et n’hésiteraient pas à les tuer. Je te remercie d’ailleurs de ne pas l’avoir fait.

Elle m’avait tutoyé sans s’en apercevoir tout de suite mais ce repris aussitôt …

- excuse-moi pour le tutoiement mais chez moi, au Québec on tutoie tout le monde … ce n'est pas irrespectueux, tu sais !

Me dit-elle tout en se bandant approximativement la jambe, je mourrais d’envie de l’aider mais je me retenais.

- mais que vous est-il arrivé ce soir, pourquoi étiez-vous seule ? Demandais-je un peu sur le ton du reproche comme si je voulais qu’elle sache qu’une femme ne devait pas être seule la nuit pour affronter ces animaux féroces.

- et bien j’étais en train d’appâter les ours qui s’aventureraient trop près de la ville, avec de l’huile de phoque. Une fois à ma portée je devais les endormir pour que mon collègue puisse les transporter en cellule. Malheureusement, il y en a un qui m’a aperçut et il s’en est prit à moi. Mon arme s’est grippée, je n’ai pas pu riadminhelper et il m’a touché … si tu n’étais pas intervenu, il m’aurait sûrement réduit en pièces ! Dit-elle en me regardant plus intensément cette fois ce qui me mit mal à l’aise car je ne semblais pas l’intimider.

- je suis heureux de vous avoir aidé ! Mais votre collègue, où est-il passé ? Lui demandais-je pour la distraire

- oh, oui … je dois l’appeler pour qu’il vienne le chercher et l’enferme pour la nuit. Il était autant occupé que moi, il nous arrive de capturer jusqu’à cinq ours par soir et nous ne sommes que deux … Dit-elle comme pour se justifier en prenant son talkie-walkie accroché à sa ceinture et contacta son collègue.

Il devait arriver d’ici une dizaine de minutes comme il était lui même occupé. Carol avait terminé son bandage des plus sommaires mais au moins il n’y avait plus de sang et je pus enfin un peu me relâcher. Je lui proposais du même coup de la raccompagner chez elle, en l’aidant à se relever :

-voulez-vous que je vous ramène ?

- non, mon collègue le fera après ses interventions ! Me répondit-elle un peu gênée

- je ne vais pas vous laisser aussi longtemps dans le froid à cette heure tardive ! Non je vais vous déposer. Insistais-je, je ne pouvais pas me résoudre à la laisser seule. Il y avait quelque chose chez elle de rassurant, elle me mettait à l’aise naturellement et aucune de ses pensées ne se focalisaient sur moi. Pouvoir les lire, me permettait de retourner la situation en ma faveur ou préparer une réponse appropriée. J’avais envie de passer un peu de temps avec elle … mais je n’arrivais pas encore à m’expliquer pour quelles raisons.

- tu n’as pas autre chose à faire que t’embêter avec moi ? Demanda-t-elle sincèrement curieuse

- non, je viens d’arriver par le train de cet après-midi et je n’ai pas réservé d’hôtel, je vais là où le vent me porte ….

- quelque chose à oublier ? Demanda-t-elle compréhensive comme si elle devinait la source de mon errance

- plutôt quelqu’un … Répondis-je pensif même je savais que je n’y parviendrai jamais

Je l’aidais à marcher jusqu’à sa moto neige, mon bras autour de sa taille et elle, s'appuyait sur mon épaule. Cette proximité ne me mettait nullement mal à l’aise à présent … le fait qu’elle puisse sentir le froid émanant de mon corps n’avait plus d’importance car je savais que cela n’en avait pas pour elle.

Avant de nous installer, elle me dit :

- Edward, tu peux me tutoyer, je ne suis pas si vieille quand même ?? Dit-elle en riant

- Très bien, … je … t’emmène où exactement ? Lui répondis-je en riant à mon tour, elle avait un tel naturel qu’il m’aurait été difficile de lui refuser

- Voilà qui est mieux !! Je ne suis pas loin dans un gîte à cinq minutes !

- Tu n’as pas peur qu’un inconnu te ramène chez toi ? Lui demandais- je inquiet de son inconscience. Mon visage s'était soudainement figé.

- Non, je ne vois pas pourquoi je devrais avoir peur de toi, ce serait trop long à t’expliquer pour le moment mais je suis sûre que tu ne me feras rien, je ressens ton … combat intérieur … et ton profond mal être … me dit-elle en me fixant droit dans les yeux

Je restais sans voix face à cette déclaration, elle avait un don, elle était capable de ressentir les humeurs, les sentiments des gens. Je ne m’expliquais pas encore comment elle y parvenait mais je n’allais pas tarder à le savoir.

Je pouvais lui faire confiance, je le sentais et puis sa présence me faisait un tel bien après tant de solitude que mon égoïsme, encore lui, l’emportait.

- Très bien, tu l’auras voulu … Lui dis-je perplexe

Je l’installais en amazone sur la moto et m’assis derrière elle … le froid étant perçant. La nuit était bien avancée. Elle se blottit contre moi et je remerciais inconsciemment son épaisse doudoune d’atténuer la chaleur de son corps pour éviter de me remémorer de trop douloureux souvenirs.



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Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

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Chapitre 11 : Carol





Quelques minutes plus tard, je découvrais un charmant petit chalet qu’elle occupait au beau milieu du nul part. Il était petit mais coquet, le feu de cheminée était encore activé, elle s’en réjouissait d’ailleurs car elle l’avait allumé juste avait de partir.

Je la déposais sur son petit canapé recouvert par un pancho mexicain très coloré, toute la pièce l’était d’ailleurs. Elle était décorée par beaucoup d’objets à connotation indienne ce qui s’associait parfaitement bien à l’ambiance du lieu. Des masques de Chaman et différents capteur de rêves étaient accrochés au mur, une agréable odeur d’encens se répandait dans la pièce.

Pendant qu’elle se mettait à l’aise, je décidais de remettre du bois dans le feu pour qu’elle puisse se réchauffer. Sa jambe lui faisait mal mais elle ne disait rien … elle prit un antalgique dans sa trousse à pharmacie et instantanément je lui proposais d’aller lui chercher un verre d’eau. Elle ne peut s’empêcher de me le faire remarquer :

- tu es toujours aussi prévenant ??

- oui j’ai été éduqué comme ça, je sais que par moment cela fait un peu trop mère poule car B … ma sœur me le fait très souvent remarquer … mais je suis comme çà, je ne changerai pas. Affirmais-je

J’allais dire Bella mais je m’étais ravisé, je ne pouvais pas parler d’elle … c'était trop difficile.

- elle a tort ta sœur, moi je trouve ça plutôt sympa. Je n’ai pas eu la chance d’avoir un frère, cela doit être pour ça. J’adore que l’on s’occupe de moi surtout depuis que je suis ici car je suis régulièrement seule.

- et tu es ici depuis longtemps ? M'enquis-je

- je suis là depuis à peine un an et j’ai un contrat pour trois années. Le froid et la nuit sont durs à supporter mais vivre tel un Hermite ne me déplait pas, je peux me rapprocher de la nature ce que je recherche depuis toujours.

- mais comment es-tu arrivé dans ce trou perdu ? Demandais-je réellement surpris

Elle avait beau rechercher le contact avec la nature je n’arrivais pas à comprendre qu’elle puisse autant aimer l’isolement. Elle était jeune et belle, elle aurait pu avoir beaucoup d’autre distraction … décidément les humaines, je n’arrivais toujours pas à les comprendre.

- et bien, tout d'abord ce n'est pas aussi perdu que tu sembles le penser. Cet un endroit riche pour les amoureux de la nature comme moi. L'été, dans la baie on peut apprécier le balai de plus de trois mille Belugas … c'est magique. On peut aussi admirer la toundra en technicolor entre juin et aout avec ces merveilleuses couleurs vives et changeantes … un vrai bonheur. Et pas besoin de télévision, j'ai du grand spectacle tous les soirs dans le ciel avec les aurores boréales. J'adore vivre ici … s’arrêta-t-elle enjouée puis repris … Enfin, moi, ce sont plutôt mes origines qui m'ont amené ici car même si cela ne se voit pas j’ai du sang indien dans les veines …

Cette dernière phrase me fit monter le venin dans la bouche, l’évocation des mots sang et veines restait synonyme de tentation. Je fus pris d’un terrible frisson mais ces yeux étincelants d’enthousiasme me calmèrent, elle avait une telle aura, qu’il m’était impossible de lui résister. Elle voulait vraiment me faire partager son passé, c’était visiblement important pour elle et j’allais rapidement comprendre pourquoi.

- mon arrière arrière grand père est tombé fou amoureux d’une française fraichement débarquée au Québec. Elle faisait partie d’un groupe de cent cinquante femmes destinées à repeupler la province. Elle vint rapidement s’installer sur notre réserve à Wendake au nord de la ville du Québec et après s’être mariés, ils eurent deux fils …Ce fut le début du métissage entre blanc et indiens ainsi avec le temps nous avons quasiment perdu tout signe distinctif indiquant nos origines… Dit-elle en grimaçant pour essayer de se mouvoir sur son canapé

- tu ne veux pas te reposer ? Un peu de sommeil te ferait du bien ! Lui proposais-je

- non, j’ai tellement peu l’occasion de parler à quelqu’un. C’est vraiment un plaisir que tu sois là. Je dormirai plus tard quand la douleur sera vraiment atténuée. Dit-elle mécontente, elle ne voulait pas paraître faible devant moi.

- donc tu es d’origine indienne, je ne connais pas très bien votre culture, nous avons bien des indiens près de chez moi, les Quileute mais je les connais très peu … Repris-je pour la calmer

Je ne voulais pas lui dire que nous avions un traité datant de plusieurs années et que nous n’étions pas vraiment en très bon terme.

- Les Quileute … mon grand père m’en a parlé. Ils ont de grands pouvoirs et sont très proches des loups. Tu devrais apprendre à les connaître, ils pourraient d’apprendre beaucoup de choses.

- ouais … répondis-je pensif mais je ne savais déjà pas si je retournerai à Forks, un jour alors m’imaginer être amis avec eux cela m’était impensable. Pour moi, ce n’était juste que des ennemis ! Mais le fait de savoir qu'ils avaient des pouvoirs ne m'étonnait pas, je les avais toujours trouvé un peu étranges.

- nos légendes prétendent que les humains sont en relation spirituelle avec un animal sauvage, moi, mon animal totem est l’ours, c’est mon grand père qui me la donnait à ma naissance … ce qui m'a valut le nom indien de Apje'jit Shush … petite ourse ! Et toi, tu as un animal fétiche ?

Je répondis sans réfléchir

- le puma …

- drôle de choix, en général chez nous les garçons ont une véritable vénération pour les loups mais dis moi pourquoi ce félin te plait tant ?

- J’adore sa grâce, sa vélocité … c’est un animal que j’admire.

Je ne pouvais pas lui avouer que c'était principalement son sang que je préférais.

- C’est donc l’ours qui t’a amené ici ? Lui demandais-je pour me changer les idées car penser à ce Puma m’avait de nouveau donné soif

- oui et non … J’appartiens à la tribu des Hurons-Wendat. Nous sommes qu’une petite minorité de trois mille personnes et du boulot il n’y en a pas pour tout le monde. Une maigre partie a le droit de travailler sur la réserve notamment sur le camp touristique de la ville mais pour les autres c’est le chômage assuré. Alors l’état nous alloue une bourse pour trouver un travail ailleurs que sur la réserve. C’est dur de quitter les siens mais grâce à cela j’ai pu terminer mes études et entrer au Manitoba conservation. Ce travail est une chance en or pour moi, côtoyer les ours et être en communion avec la nature …

Ce que venait de m'expliquer Carol me donna une idée insensée mais je devais la tenter tout de même. Bella aussi devait avoir la chance de faire ce qu’elle aimait surtout maintenant que je n’étais plus là pour l’influencer. Elle devait poursuivre ses études et je savais qu’elle n’avait pas les moyens de ses ambitions. Elle était talentueuse et je voulais qu’elle réussisse.

Cette idée de bourse était une très bonne idée. Je devais en parler à Jasper, il avait plusieurs contacts influents et allait certainement pouvoir m’aider à ce sujet. A ma prochaine étape, j'allais devoir m'en occuper sérieusement … cette perspective me rendit heureux. C'était comme si j'allais pouvoir me rapprocher d'elle mais d'une autre façon…
Carol, elle, continuait son récit totalement fascinant …elle me faisait découvrir tant de nouvelles choses et ce n’était pas terminé.

- c’est mon grand père qui me manque le plus mais je sais qu’il est toujours avec moi … dit-elle en touchant le collier qu’elle arborait autour du cou. C’était un très joli pendentif en ébène dans lequel était sculptée une patte d’ours, maintenu par un fin lacet de cuir. Il avait été confectionné par son grand père, il avait une grande importance pour elle …Grâce à lui, j’ai ce don de ressentir les choses et les sentiments. C’est un grand chaman, il m’a initié et m’a transmis son savoir … aujourd'hui encore j'apprends beaucoup. C’est pourquoi je perçois ta tension, tes sentiments mélangés de peur, d’inquiétude, cette tristesse insoutenable que tu enfermes … et tous tes secrets…

Je restais figé par cet ultime mot, avait-elle deviné qui j’étais ?

Mon visage se ferma et je me raidis aussitôt.

- n’ai aucune crainte, je ne veux rien savoir, je ne te juge pas, seul ton esprit m’intéresse et il est riche d’enseignement sur ce que tu es … M'avoua-t-elle

- il n’y a rien d’intéressant à connaître sur moi, je suis un monstre … M'exclamais-je

- sans doute un monstre d’égoïsme mais rien de plus. L’égoïsme d’aimer envers et contre tout c’est ta seule erreur … mais à qui peut-on le reprocher ? L’amour véritable ça se croise qu’une fois alors on le vit à fond !!

- oui …mais moi je l'ai abandonné … je suis parti comme un lâche !! Elle me manque tellement, il ne se passe pas une minute, pas une seconde sans que je ne pense à elle. Je ne peux pas aller la rejoindre, je suis mauvais pour elle. Elle sera mieux sans moi !! Dis-je envahit par l’émotion

- l’amour impossible voilà la raison de ta profonde et insondable tristesse … elle te ronge, il faut te ressaisir ! Dit-elle avec insistance

- je n’y arrive pas, la vie sans elle n’a aucun sens, chaque jour est une lutte pour ne pas me morfondre dans la douleur, tu es même la première personne à qui j’ai envie de parler depuis plusieurs semaines. Je ne sais pas si je vais tenir … Dis-je au bord des larmes

- mais si tu vas réussir, la spiritualité pourrait t’aider ! Me rétorqua-t-elle convaincue

- cela ne veut pas dire grand chose pour moi, je n’y connais rien … j'ai plutôt tendance à être du même avis que mon père Carlisle. Il croit en l'existence d'un dieu car son père était lui même pasteur mais pour moi, si un dieu existe sous quelque forme que ce soit, je suis convaincu que l'enfer existe aussi et qu'une place m'y attend déjà ! M’emportais-je soudainement.

Carlisle s'était forgé une opinion bien à lui sur notre possible rédemption, il avait eu quatre cents ans pour y réfléchir et espérait que le fait de sauver des vies l'aiderait à payer sa dette. Mais ma vision des choses était toute autre, pour moi, les vampires que nous étions, serions tous damnés. Aucun au-delà ne pourrait nous accueillir puisque nous n'avions plus d'âmes …

- l'idée d'un jugement dernier après la mort et celle d'une véritable loi du talion dans l'au-delà n'existent pas dans notre culture. Pour nous, nous admettons l’immortalité de l’âme et une vie future où l’homme sera récompensé ou puni selon ses mérites …

- je ne pense pas avoir … d’âme … je ne peux pas en avoir une … Dis-je incrédule

- tout le monde en a une … même les êtres … surnaturels. Notre croyance fait cas, d’alliance entre les êtres surnaturels et les humains et qu’elle doit être préservée pour maintenir un équilibre harmonieux de l’univers. Me dit-elle pour tenter de me convaincre que je me trompais.

L’idée que je puisse avoir une âme me troublais, j’étais tellement sûr du contraire depuis tout ce temps que Carol remettait tout en question. L’idée même que je sois un vampire ne la rebutait pas car elle savait beaucoup de choses sur moi sans avoir à lui dire, ni lui mentir, cette conversation était complètement incroyable quand on songe que je ne la connaissais que depuis très peu de temps.

Ce sentiment de bien être qu’elle dégageait, était au lié au fait qu’elle communiquait avec les esprits et autres êtres surnaturels. Grâce à ces talents de Chaman, tout être vivant avait une signification sur terre et elle était convaincue que j’en avais une…

Elle ressentait la fatigue à présent et lutter contre le sommeil mais elle voulait continuer cette conversation, je l'en dissuadé car elle avait vraiment besoin de repos :

- je t'emmène te coucher, on continuera cette conversation demain ! Lui lançais-je sur un ton faussement autoritaire

- demain … cela veut dire que tu comptes rester ?? Me demanda-t-elle visiblement ravie

Oui je comptais rester car je sentais qu'elle avait encore plein de choses à m'apprendre et je n'étais pas prêt à quitter encore une fois, un endroit où je commençais à me sentir … bien.

- tu crois que tu pourrais me supporter une journée entière ?? La taquinais-je

- bien évidemment ! Si je peux t'apporter mon aide, j'en serai très heureuse et d'ailleurs j'ai une petite idée sur la question ! Si tu es prêt à tenter l'aventure … seulement, je t'impose deux conditions …

- tu m'intrigues ???

- permets- moi de te parler franchement ? Dit-elle en me fixant droit dans les yeux

- oui bien sûr … Lui répondis-je incrédule

- Edward, qui que tu sois, ne doute plus jamais du fait que tu as une âme. Ne sombre pas dans la dépression, va de l’avant, laisse les esprits te guider. Si tu ouvres un peu ton cœur à la spiritualité, tu verras les choses autrement. Laisse moi essayer … Me supplia-t-elle

Je n'avais plus rien à perdre et elle semblait tellement convaincue de pouvoir m'aider que je ne pouvais pas lui refuser. J'étais d'ores et déjà curieux de ce qui allait se passait. Ces yeux émeraude étaient à cet instant, remplis d'étincelles de joie, de mystère et … de magie.

- très bien … mais tu parlais de deux conditions ? La questionnais-je

- oui justement mais fameuses conditions, je te demande d'ouvrir ton esprit ce qui veut dire que tu dois occulter pour cette journée du moins tout ce que tu pensais savoir sur ton passé et ton futur… et le plus important il faut rester … à jeun. C'est important pour ce que je veux te faire découvrir. Murmura-t-elle gênée

J'avais compris sa gêne mais je ne m'en n’offusquait guère car elle faisait tant d'effort pour ne faire aucune remarque sur ce que j'étais que je ne pouvais rien lui reprocher. Je pouvais bien tenir une journée de plus sans me nourrir … même si je commençais avoir de plus en plus de mal à me contenir.

- Je suis prêt à te faire confiance et j'accepte tes conditions ! Lui répondis- je en la prenant dans mes bras pour l'emmener dans sa chambre

Je la posais délicatement sur son lit puis la laissais pour qu'elle retrouve un peu d'intimité. Elle en profita du même coup pour appeler son collègue. Elle le rassura sur son état et lui demanda un jour de congé pour le lendemain.

Elle s'endormit paisiblement pendant que moi, je retournais dans ce froid polaire pour réfléchir. Tenter de comprendre


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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





و الله و حزرت و فزرت


ليالي و ساندي بحبكم منورين التوقيع
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قديم 13-06-10, 09:31 AM   #20

sanaafatine

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Chapitre 12 : Magie



Qu'allait-elle pouvoir me montrer d'aussi extraordinaire ? ? Elle était si heureuse et pressée de me le faire découvrir que son engouement allait finir par être contagieux. Carol avait réussi à nouer avec moi une relation particulière en très peu de temps, elle avait du talent pour ressentir les choses et les gens, c'était indéniable. Elle était absolument stupéfiante.


Je ne voulais pas aller la chercher trop tôt, elle avait besoin de se reposer surtout après sa blessure et puis d'un autre côté je redoutais un peu l'épreuve qu'elle me préparait. Faire comme si mes cent ans d'existence n'était qu'une hallucination et que mon futur ne rimait pas forcément avec l'enfer et la damnation, relevait de l'impossible mais je l'avais promis et je devais faire comme si. Je devais tout oublier pour une minuscule et sans doute mémorable journée …

Je m'étonnais encore de lui avoir fait aussi vite confiance, d'ordinaire j'étais plutôt renfermé et très méfiant mais Carol avait enlevé toute crainte, méfiance ou gêne, c'était la raison pour laquelle je voulais me laisser guider.


C'était un jour sans soleil, à mon plus grand soulagement. Je ne voulais pas rendre cette journée encore plus étrange. Carol acceptait déjà bien le fait que je sois un vampire mais autant ne pas en rajouter. Je ne savais pas comment elle aurait réagit si elle m’avait vu briller comme un sapin de noël.

Le ciel était laiteux prêt à neiger … et le froid était toujours aussi perçant. J’étais anxieux tout en étant animé d'une incroyable curiosité lorsque je frappais à sa porte. Étonnamment, elle vint promptement m'ouvrir. Elle ne boitait que très légèrement comme si j'avais rêvé sa blessure de la veille. Elle m'accueillit avec un magnifique sourire et vêtue en habit traditionnel, je sus alors qu'il s'agissait d'une journée particulière pour elle aussi. C’était une très jolie robe en peau marron rehaussé par une ceinture multicolore mettant en valeur son corps longiligne. Elle s’était tressée les cheveux … elle avait l’air ainsi d’une véritable petite indienne.


Elle vint me rejoindre et ferma la porte après avoir récupéré sa grosse doudoune afin d’affronter ce froid polaire. Je m’enquis aussitôt de sa jambe :

- tu vas pouvoir marcher ? Ta jambe ne te fait plus mal ?? Lui demandais-je véritablement surpris

- je me suis fabriquée un onguent à base de plantes pour accélérer la cicatrisation et cela a atténué du même coup la douleur. La chance d’être un Chaman en devenir … Me répondit-elle en souriant

- je suis impressionné, tu ne boites presque plus !

- les miracles de la médecine indienne … mais ce n’est que le début !! Me dit-elle d’un air malicieux

- que me réserves-tu alors ??

- et bien suis moi … ce n’est pas loin ….


Nous nous mirent en marche vers un bois à environ un kilomètre de chez elle. Nous arrivâmes à l’orée du bois et j’aperçus perdue au milieu des arbres, une hutte en forme de bulle recouverte de branchages et de vieilles couvertures de laine. Une légère fumée en sortait par le haut …

Carol perçut mes interrogations et me donna rapidement quelques explications :

- il s’agit d’une hutte de sudation, elle permet de se connecter avec les quatre éléments la terre, l’eau, le feu et l’air … pour ce que je veux te faire découvrir, on parle plutôt de hutte vision. Je te donne ainsi accès à notre universelle sagesse, tu vas pouvoir emprunter le chemin de l’authenticité, du respect de soi, de la nature et de la vie. Dit-elle d’un ton passionné

- et bien, je suis honoré que tu m’accordes une telle confiance ! Lui confessais-je

- je suis convaincue que cette expérience unique peut t’aider à te libérer des liens ou des questions qui troublent ton âme et ton esprit. Tu as besoin d’y voir plus clair et les pouvoirs des quatre éléments vont t’y aider … Affirma-t-elle

Elle entra la première, je fus tout de suite saisi par la chaleur qu'il régnait à l'intérieur … il y faisait très sombre, il n’y avait qu’un léger halo de lumière qui provenait du toit, juste assez pour laisser paraître un endroit propre et accueillant. Le sol était tapissé de sauge et d'armoise ce qui dégageait une entêtante odeur boisée. Au centre se trouvait un trou d'une soixantaine de centimètres où se consumait un feu. Ce dernier était bordé par plusieurs pierres de lave et une bassine d'eau avait été déposée juste à côté.

Carol enleva son manteau et je fis de même. Elle s'installa devant le feu et me demanda de m'asseoir de l'autre côté, face à elle. Elle commença à m'expliquer ce qui allait se produire. Elle allait pratiquer un rituel chamanique qui devait purifier mon corps et mon esprit pour cela elle devait réciter des prières aux quatre éléments. Elle devait leur offrir en cadeau de la sauge, de l'armoise, du tabac et du cèdre, ces quatre présents garantissaient la venue des esprits forts ainsi que la purification de l’air dans la hutte lors du rituel. La sauge éloignerait les ondes négatives car les esprits ne se manifesteraient que dans un environnement pur.

Elle allait ensuite verser l'eau sur les pierres pour obtenir de la vapeur purifiante appelée souffle divin. Celui-là même qui devait notamment me faire entrer dans les mystères de mon âme, de mes proches disparus. Les pierres, elles, devaient révélaient ma mémoire originelle.

Elle me confessa qu'elle m'avait demandait d'être à jeun afin d'être un peu plus « faible » que d'ordinaire, cela devait me rendre plus réceptif à tout ce qui pourrait se passer. Elle me dit que rien ne devait m'inquiétait et que tout pouvait se produire mais à aucun moment je ne devais paniquer. Certaines choses pourraient avoir un sens et d'autres non …

Elle me confia que mon esprit pourrait se brouiller dans la vapeur, que mes certitudes sur ce que j'étais, sur ce que je pourrai être, n'auraient plus court.

Seuls mon cœur et mon âme allaient se manifester, ils devaient transpirer et accoucher d'un rêve, d'une vision, de souvenirs … En somme tout était possible. Enfin, elle me garantit qu'à la fin du rituel, je ressentirai comme une grande paix intérieure et que certaines choses devraient me paraître plus évidentes …


Elle m'avait donné tellement d'explications qu'il mettait totalement impossible de ne pas penser que j'allais vivre un moment unique et je trépignais d'impatience de voir ce que les esprits me réservaient.


Carol commença à verser l’eau sur les pierres chaudes en entonnant plusieurs prières puis divers chants spirituels destinés à la terre, l’eau, l'air et le feu. Elle déposa ensuite les présents leur étant destiné. Au bout de longues minutes, une épaisse vapeur commença à se propager dans la hutte et la chaleur devint de plus en plus enveloppante. L’humidité qui y régnait, trempait littéralement ma chemise que je décidais d’enlever.

Les chants de Carol devinrent plus lointains, je n’entendais plus qu’un léger bourdonnement, je me sentais à l’abri, protégé comme un fœtus dans le ventre de sa mère. La vapeur avait entièrement envahi notre bulle protectrice. Il n’y avait plus que moi et des nuages tout autour … j’avais l’impression de flotter dans un univers de coton, cette douce chaleur caressait ma peau dure et glacée, elle me procurait d’intenses frissons de profond bien être.

Je n’avais jamais encore ressenti un tel instant de paix, d’apaisement, de plénitude, ce fameux souffle divin m’avait imprégné. Des minuscules lueurs incandescentes se mirent alors à danser devant moi, au début un peu de manière désordonnée puis elles se regroupèrent comme pour former un visage …

Un visage familier, enfouit depuis très longtemps dans les tréfonds de ma mémoire. Il était magnifique et il me souriait, ses yeux verts étincelaient, elle était resplendissante de beauté … Elle apparut entièrement devant moi avant que je n’ai eu le temps de réaliser qu’il s’agissait de ma mère : Elisabeth Masen.

Cet univers artificiel déroutait littéralement toutes mes émotions et perceptions de la réalité. Je restais tout d’abord immobile à la regarder ne sachant plus si je devais croire ou non ce qui était en train de se produire. C’était totalement irréel de voir ma mère devant moi comme si elle n’était jamais partie … mais j’avais tant rêvé de la revoir une dernière fois … que je devais absolument profiter de cette chance incroyable et unique de la serrer dans mes bras.

Elle, elle me reconnut tout de suite et me tendit les bras où je vins la rejoindre.

C’était bien elle, tout y était, l’odeur et la chaleur de sa peau, son sourire éclatant et expressif, ses longs cheveux couleur bronze. Des larmes de joie coulaient le long de ses joues … elle prit mon visage entre ses mains douces et délicates. Sa chaleur réconfortante me ramena plus de cent ans en arrière, j'étais redevenu un petit garçon plein d'insouciance, de naïveté et couvé par un amour maternel débordant. Mon enfance à Chicago, me revint par flash, le bonheur de vivre auprès de mes parents, leur amour envers et contre tout, les sensations d'être humain … les joies et les peines de ma vie d'alors.


Tout ce que ma transformation m'avait enlevé, tout ce que j'avais oublié me revenait en mémoire. Ce que je vivais à cet instant, ce que je ressentais, était indéchiffrable ! Magique tout simplement ! J’avais enfin une occasion inespérée de redécouvrir mon ancienne vie, réapprendre qui j’étais, ce que je pensais, ce que je désirais à l’époque. Toutes ces images étaient dorénavant gravées en moi et plus jamais je ne les oublierai, je savais maintenant qui était Edward Anthony Masen …


Ses yeux ne quittèrent jamais les miens, ils me témoignaient tant d'amour que je comprenais enfin que je tenais là, une chance incroyable de pouvoir lui faire mes adieux … je n'avais jamais pu lui dire au-revoir, la maladie l'ayant emporté avant que Carlisle ne me transforme. Cet instant merveilleux le faisait pour moi !!!

Elle m'embrassa ensuite tendrement les joues et me murmura :

- tu remercieras de ma part, le docteur Carlisle de t'avoir sauvé, il a fait le bon choix qu'il n'en doute jamais, ni toi d'ailleurs. Tu es un garçon extraordinaire, profites pleinement de la longue vie qui t'attend. Quelque soit tes décisions, j'aurai toujours confiance en toi, tu ne me décevras jamais. Je t'aime mon fils, quand dieu l'aurait décidé on se retrouvera …

- … je t'aime maman ! Lui répondis-je, envahit par l'émotion.

Elle disparut avant même que je ne puisse ajouter autre chose …


Je n'eus guère le temps de reprendre mes esprits que le feu s'activa devant moi, d'énormes flammes rougeoyantes se formèrent, elles réagissaient aux prières de Carol, elles semblaient bercées par ses paroles. Je compris aussitôt que l'esprit du feu se manifestait, il fut accompagné rapidement par une bourrasque de vent qui témoignait de la présence de l'air. La terre se mit tout à coup à gronder sous nos pieds et la vapeur redoubla d'intensité …


Les quatre éléments nous avaient rejoins ! Carol avait réussi … mais elle ne me voyait plus, elle était transcendée par les esprits, elle ne faisait plus qu'un avec eux. Le feu, la terre, l'air et la vapeur se mélangèrent dans un énorme tourbillon qui m'aspira … je fus soulevé du sol.


Le feu parcourait à présent tout mon corps, sa puissance m'avait même redonné la vie comme si du sang coulait à nouveau dans mes veines, ma peau commençait rapidement à rosir …

Le plus incroyable fut encore que je pouvais sentir de nouveau les battements de mon cœur. Cette sensation était totalement indescriptible … après tant d'années de survie sans ce formidable organe, il m'était absolument impossible de décrire tout ce que je ressentais. Entendre mes pulsations mélodieuses résonnaient dans tout mon être, éprouver le besoin de respirer à plein poumons … et ce n'était qu'une infime partie des innombrables choses que je redécouvrais.

Mais pourquoi les esprits m'imposaient-ils une telle torture ?

Ils n'avaient pas à me rappeler combien il était merveilleux d'être un humain, je le savais déjà. Depuis que j’avais rencontré Bella, je tentais de me remémorer les bribes de mon ancienne vie avec beaucoup de nostalgie d’ailleurs. C’est pourquoi le cadeau des esprits, si je pouvais le nommer ainsi, me touchais particulièrement …ils m’avaient offert l’accès à tous mes souvenirs, à l’intégralité de ma vie d’avant … un cadeau inestimable !

Y avait-il quelque chose à comprendre ? Non, Carol me l'avait interdit …

Tout ça provenait de mes envies, de mon vécut, de mes rêves et sans doute de mon inconscient. Soudain un souffle interrompit mes réflexions, une mélodie des plus familières se fit entendre.

Elle était empreinte de merveilleux souvenirs de Bella … c'était ma berceuse.


Mon cœur se mit à battre la chamade, cela me remémora les innombrables fois où Bella était dans cet état, principalement quand nous avions une certaine intimité ou proximité. J’adorais entendre ce son si particulier qui était synonyme de vie … cette même vie que je protégeais et qui m’avait obligé à m’exiler. Quelle merveilleuse sensation … c'était étrange de l'entendre dans mon corps plutôt que dans le sien.

Puis un deuxième battement vint se mêler au mien … tout aussi rapide et joyeux. Je le reconnus aussitôt, pour l'avoir écouter des heures durant. C'était elle !!


Oui, c'était bien ma Bella ! Ce n’était plus du tout une simple hallucination mais bien le fruit de ce que je désirais plus que tout au monde. Elle se tenait devant moi, ses yeux étaient embués de larmes, ils me témoignaient tant d'amour et de désir que je n'avais plus aucun doute sur son pardon. Elle m'aimait, je n'aurai jamais du en douter, d'ailleurs. L'intensité de son regard valait toutes les paroles du monde.

Elle se jetta aussitôt dans mes bras sans un mot …


L’irrésistible parfum de ses cheveux m’enivra, ses mains douces caressèrent mon torse pour s’arrêter sur mon cœur. Elle me sourit car elle avait sans doute remarqué que je n’étais le bloc de granit qu’elle connaissait et que mon cœur était aussi vivant que le sien. Immédiatement je ressentis des milliers de petites décharges électriques dans mon bas ventre et mes reins. Je mourrai d’envie de l’embrasser et cette fois je comptais bien lui démontrer tout ce que je ressentais pour elle, je n’aurais pas à m’arrêter une fois encore, de peur de lui faire du mal. Je pouvais et je voulais me laisser aller à mes impulsions.

Le désir que j’éprouvais pour elle était sans limite mais je voulais tout d’abord, redécouvrir l’odeur de sa peau … Je commençais par embrasser son cou, sa gorge et chaque centimètre de son magnifique visage. Je lui murmurai son prénom, combien je l’aimais et à quel point elle me manquait. Aussitôt sa respiration s’accéléra …

Je lui caressais ensuite du bout de mes doigts, la naissance de sa poitrine, ses seins, ses reins puis la pris fermement d'une main par la taille puis de l'autre derrière la nuque, pour le témoigner mon empressement à l’embrasser. Elle frissonna, non pas de froid mais de désir, mes membres froids n’existaient plus, ma chaleur était égale à la sienne. C’était tout nouveau et unique pour moi mais si merveilleux.

N’y tenant plus, nos lèvres avides se rencontrèrent, ce premier baiser fut si passionné qu’un intense déferlement d’images se déroula devant mes yeux. Tous les merveilleux moments passés ensemble, de notre première soirée au restaurant, en passant par notre premier baiser et au bal de promo … pour se terminer sur une dernière image qui fut la plus percutante … celle où je vis Bella en robe de mariée, radieuse et heureuse au bras de son père. Cette vision aurait pu être totalement fabuleuse, si j’avais au moins eu la certitude que c’était avec moi qu’elle se marierait …


Puis nous restâmes immobiles un long moment dans les bras l’un de l’autre, nos deux cœurs battant à l’unisson. Ses baisers étaient passionnés, plein de désir, elle était dans mes bras chauds et protecteurs, je pensais qu’elle serait heureuse et que j’aurai la chance d’entendre sa voix. Au lieu de ça, elle ne disait aucun mot, elle était souriante, magnifique mais toujours figée dans ce mutisme qui me déroutait. Une fois encore, je détestais de ne pouvoir lire ses pensées … mais qu’avait-elle ?

Comme pour me soulager, ses immenses yeux chocolat se plongèrent dans les miens, ils m’apaisèrent aussitôt. Elle posa un doigt sur ma bouche comme pour m’indiquer de ne rien dire. Ce fut elle qui parla … enfin :

- Edward … n’essaie pas de changer … je t’aime tel que tu es …


Elle m’embrassa une dernière fois, ce baiser avait la saveur d’un baiser d’adieu … peut-être pour elle mais pas pour moi car j’avais acquis la conviction que cela n’arriverait pas … je ne voulais plus jamais lui dire adieu.


Je voulais la retenir, j’aurai tellement aimé qu’elle reste avec moi, j’avais tant de choses à lui dire mais mes forces m’avaient littéralement abandonné, je tombais à genoux sur le sol épuisé.

Elle disparut … je m’écroulais alors, anéanti et totalement inconscient …



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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





و الله و حزرت و فزرت


ليالي و ساندي بحبكم منورين التوقيع
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