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قديم 13-06-10, 12:04 PM   #7

sanaafatine

نجم روايتي

 
الصورة الرمزية sanaafatine

? العضوٌ??? » 106902
?  التسِجيلٌ » Jan 2010
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افتراضي






Je ne saurais décrire dans quel état je me trouvais lorsque je montais les escaliers menant à ma chambre. J’étais heureux d’être rentré. Savoir Bella dans ma maison et plus particulièrement dans mon lit me procurait une joie intense. Elle m’avait manqué plus encore que je ne l’aurais imaginé.

En ouvrant la porte, je regardai aussitôt en direction de mon vaste lit qui paraissait colossal dans la pénombre de ma chambre. Ce soir, la lune ne reflétait aucune lumière et rendait la pièce plutôt inhospitalière, c’est pourquoi je fus très étonné de ne pas voir Bella dans mon lit. Je pensais que le confort et le raffinement de ce dernier l’aurait incité à se laisser tenter.

Au lieu de cela, je la retrouvai en boule sur mon canapé. Elle était totalement recroquevillée sur elle-même, signe de sa contrariété et de sa peur d’être seule. Elle n’aimait pas mon lit puisqu’elle ne l’avait pas choisi pour refuge et j’en étais quelque peu déçu mais elle s’y ferait avec le temps. Elle était si belle lorsqu’elle dormait. Je me retins de la toucher de peur de la réveiller mais la tentation était si grande. Je m’assis près d’elle pour mieux la regarder. Ses lèvres entrouvertes semblaient m’appeler… C’était un supplice de rester à côté d’elle sans la toucher. Son parfum m’enivrait déjà et son cœur… battait paisiblement d’une si belle mélodie. J’étais tout simplement et bizarrement heureux.

Je restais assis là près d’elle un long moment, me laissant bercer par sa lente respiration. Je n’éprouvais nulle colère ou irritation. Au contraire, je ressentais un apaisement comme je n’en avais pas ressenti depuis bien longtemps. Pourtant tant de choses dangereuses nous attendaient mais l’important restait notre amour. Le reste me semblait si loin en cet instant…

Puis tout à coup elle s’étira et se roula sur le côté mais elle allait tomber si je ne la retenais pas. Je l’avais rattrapée doucement dans mes bras pour la déposer sur mon lit. Je n’avais pas osé le faire avant de peur de la réveiller. Je m’allongeai près d’elle en guettant sa réaction. Elle se mit sur le dos et ouvrit doucement les paupières comprenant sans doute qu’elle n’était plus sur le canapé.

- Excuse-moi … lui murmurai-je doucement. Je ne voulais pas te réveiller.

Elle se raidit aussitôt, craignant un excès de colère ou s’apprêtant peut-être à me réprimander. Il n’y eut que le silence puis l’accélération de ses battements de cœur pour emplir la pièce. Elle tendit sa main et se mit à tâtonner le matelas à la recherche de mes doigts. Elle ressentait visiblement le même besoin que moi … celui d’être dans ses bras.

Les miens l’enveloppèrent pour la plaquer contre mon torse de pierre. J’avais besoin de sentir son corps contre le mien. Je voulais entendre résonner son cœur contre ma poitrine. Mes lèvres parcoururent ensuite son visage alors que les siennes semblaient rechercher fiévreusement les miennes. Lorsqu’elles se rencontrèrent enfin, je pus lui témoigner tout le manque que j’avais ressenti en son absence. Ce baiser fut tendre et merveilleux.

J’eus la confirmation qu’elle ne m’en voulait plus et je ne pus retenir un léger rire.

- J’étais prêt à subir un courroux plus fort que la rage des grizzlis, et à quoi ai-je droit ? Je devrais te fâcher plus souvent.

- Donne-moi une minute pour démarrer … plaisanta-t-elle en m’embrassant.

- Prends tout ton temps, répondis-je en lui rendant son baiser tout en glissant mes doigts dans ses cheveux.

- Demain matin, alors.

- Comme tu voudras.

- Je suis heureuse que tu sois rentré.

- Moi aussi, je suis content d’être ici.

Elle resserra ses bras autour de mon cou. Je ressentais un besoin incontrôlable de la toucher. Ma main parcourut alors son épaule puis glissa le long de son bras pour ensuite effleurer sa fine taille et terminer sur son mollet. Son pyjama étant très fin, je pouvais sentir la chaleur de sa peau au bout de mes doigts. Elle cessa de respirer sous l’effet de mes caresses sensuelles. Mes lèvres vinrent alors chatouiller le creux de sa gorge.

- Je ne voudrais pas déclencher ton ire prématurément, mais voudrais-tu m’expliquer en quoi ce lit te déplait ?

Je roulai sur le côté, ne lui laissant guère le temps de répondre. Je pris son doux visage entre mes mains. Elle commençait à perdre ses moyens. Son souffle devint plus saccadé.

- Alors ce lit ? insistai-je. Moi, je le trouve bien.

- Il était inutile … haleta-t-elle enfin.

J’étais bien décidé à lui démontrer que ce lit avait bien des avantages et que j’avais très envie qu’elle l’apprécie aussi. Pour se faire, je l’attirai à moi et elle s’empressa de coller sa bouche contre la mienne. Je roulai de nouveau sur le côté, profitant de l’espace que me procurait mon imposante couche. Bella se retrouva sur le dos et mon corps froid au-dessus du sien. Je riais déjà car je savais comment la faire changer d’avis.

- Voilà qui est sujet à débat, objectai-je. Nos galipettes seraient difficiles à exécuter sur un canapé.

Ma langue lécha délicatement le contour de ses lèvres. Sa respiration se fit de plus en plus courte et je ne comptais plus les ratés de son cœur.

- As-tu changé d’avis ? me demanda-t-elle dans un souffle, une pointe d’espoir dans la voix.

Elle était en train de se méprendre sur mes intentions. Je soupirai, déçu de l’avoir amenée sur une fausse piste.

- Ne sois pas sotte, Bella. J’essayais seulement d’illustrer les avantages d’une couche que tu n’avais pas l’air d’apprécier. Ne t’emballe pas.

- Trop tard ! Et ce lit me plait.

- Tant mieux. A moi aussi.

- Pour autant, il est inutile si nous ne nous emballons pas, enchaina-t-elle.

- Pour la centième fois, je te répète que c’est trop dangereux.

- J’aime les risques.

- Je sais, répliquai-je acerbe.

Je ne savais que trop qu’elle aimait et attirait le danger. J’avais beau l’en préserver rien n’y faisait. Elle s’était même remise à faire de la moto, preuve qu’elle ne cesserait jamais ses fantaisies.

- Je vais te dire ce qui est périlleux, moi. Un de ces jours, je vais me consumer entièrement, et tu n’auras plus qu’à t’en prendre à toi-même.

Je la repoussai comprenant que j’avais mal agi. J’étais égoïste …

J’étais si bien dans ses bras. Je me laissais aller si facilement. Je parvenais encore à m’arrêter même si une immense frustration s’en suivait. J’en étais capable grâce à ma longue existence, emplie d’épreuves et d’évènements m’obligeant à endurer les souffrances. Bella, elle, vivait ses premières amours et voulait aller plus loin. Elle en avait le droit mais pas …avec moi. Pas tant que je serais un vampire et elle, une humaine. Pourtant une partie de moi en mourait d’envie. Je devais me dominer pour ne pas craquer et le fait que Bella ne m’incite pas à la prudence, ne m’aidait en rien.

- Hé ! protesta-t-elle en s’agrippant à moi.

- Je t’évite la combustion spontanée, puisque tout cela est trop dur pour toi …

- Je tiens le coup, riadminhelpa-t-elle en se blottissant dans mes bras.

- Désolé de t’avoir donné de faux espoirs et de te décevoir. Ce n’était pas bien.

- Au contraire. C’était très, très bien.

Elle n’était pas prête à faire des efforts sur ce sujet mais comment pouvais-je lui en vouloir ?

- Tu n’es pas fatiguée ? Je devrais te laisser dormir.

- Non, ça va. Et je ne refuserais pas que tu me redonnes de faux espoirs.

- Mauvaise idée. Tu n’es pas la seule à être transportée.

- Si ! grommela-t-elle.

- Tu n’as aucune idée de l’effet que tu produis sur moi. Et que tu t’efforces de saper mes résolutions n’aide en rien.

- Ne t’attends pas à ce que je m’excuse.

- Suis-je autorisé à m’excuser, moi ? lui demandai-je espérant changer le cours de notre conversation.

- Pourquoi ?

- Je te rappelle que tu étais fâchée contre moi.

- Oh ! Ca.

J’espérais d’ailleurs qu’elle le soit un tout petit peu afin d’apprécier ce que je m’apprêtais à lui annoncer. Elle semblait déjà avoir oublié ou elle ne souhaitait pas aborder un autre sujet que mon refus d’intimité.

- Je suis désolé. J’ai eu tort. Il m’est beaucoup plus facile de te savoir en sécurité ici. Je deviens un peu cinglé quand je m’éloigne de toi. Je ne crois pas que je repartirai aussi loin. Ca n’en vaut pas la peine.

Je repensais notamment à la peine que j’avais causée à Carol. Elle avait su m’apporter l’aide que j’espérais mais je l’avais faite souffrir et je n’arrivais pas à le supporter. Il fallait que je la laisse tranquille. Je ne devais plus y retourner… et puis je ne serais plus capable de laisser Bella aussi longtemps sachant le danger qui se préparait.

- As-tu déniché des pumas ?

Ah oui, les pumas. Je n’en n’avais vu aucun, mais cela, Bella n’avait pas à le savoir. Autant lui faire croire que j’étais allé les chasser. Je n’avais pas le courage de lui parler de Carol maintenant et puis elle aurait pu mal l’interpréter.

- Oui. Ils ne pèsent pas lourd dans la balance de mon anxiété, cependant. Je regrette d’avoir confié ton enlèvement à Alice. Ce n’était pas une bonne idée.

- Non, en effet.

- Je ne recommencerai pas.

- Bien. Remarque, certains enlèvements ont leurs avantages. Je suis d’accord pour être ta prisonnière. Quand tu voudras.

- Hum … méfie-toi que je ne te prenne pas au mot.

- Tu as fini ? C’est mon tour, à présent ? s’exclama-t-elle.

- Ton tour ? lui demandai-je surpris.

- De m’excuser.

- Pour quelle raison ?

- Tu n’es pas furieux ? s’étonna-t-elle.

- Non.

Elle devait se souvenir de ma dernière crise et s’étonnait de ce revirement. Elle s’attendait à me voir en colère alors qu’il n’en était rien. Je savais à présent qu’elle avait raison pour les loups et que c’était à moi de faire un effort, alors plus de caprice. Je tenais trop à elle pour risquer de la perdre.

- Tu n’as pas vu Alice à ton retour ? insista-t-elle comme si elle voulait comprendre mon étrange passivité.

- Si.

- Et tu ne vas pas lui reprendre la Porsche ?

- Bien sûr que non. C’est un cadeau, m’offusquai-je.

- Tu n’as pas envie de savoir ce que j’ai fait ? s’étonna-t-elle.

J’haussai les épaules comme si ce qui s’était passé en mon absence n’avait plus d’importance.

- Tout ce qui te concerne m’intéresse, mais tu n’es pas obligée de me le dire.

- Je suis allée à La Push, Edward !! s’exclama-t-elle comme pour attiser ma colère.

- Je suis au courant.

- Et j’ai séché le lycée.

- Moi aussi.

Elle releva la tête et promena ses doigts sur mon visage comme si elle cherchait à savoir ce que je pensais.

- D’où te vient cette subite tolérance ? me demanda-t-elle surprise.

- Après mûre réflexion, j’ai conclu que tu avais raison … soupirai-je. Mes réticences tiennent plus à mes … préjugés à l’encontre des loups-garous qu’à autre chose. Je vais essayer de me montrer plus raisonnable et de me fier à ton jugement. Si tu affirmes ne rien risquer là-bas, alors, je suis prêt à te croire.

- Eh bien !!

- Plus important encore … je ne tiens pas à ce que cette question nous sépare. murmurai-je en lui saisissant la main pour lui embrasser la paume délicatement.

Elle s’appuya de nouveau contre mon torse et ferma les yeux, l’air visiblement ravi. J’étais heureux que cette question ne soit plus une source de dispute entre nous. Je voulais lui prouver que j’étais sincère et je pensais que lui poser des questions sur ses intentions serait une bonne idée.

- Alors, as-tu projeté de retourner bientôt à la réserve ? lui demandai-je.

Mais étrangement elle ne répondit pas. Ce fut un silence pesant qui s’imposa à moi. Elle ne souhaitait peut-être pas partager son amitié avec moi. Elle n’avait d’ailleurs aucun compte à me rendre à ce sujet. Ou alors elle culpabilisait à l’idée de me laisser seul lorsqu’elle irait rendre visite à son ami.

- Juste pour que je puisse établir mes propres plans, me justifiai-je. Pour que tu ne te sentes pas obligée de revenir à toute vitesse sous prétexte que je suis là à t’attendre.

- Non, murmura-t-elle enfin d’une voix tendue. Je n’ai pas l’intention d’y retourner.

- Oh ! Tu n’es pas obligée de te sacrifier pour moi , m’exclamai-je d’un ton léger pour couper court à sa tension.

- Je pense que je ne suis plus la bienvenue là-bas.

Cette remarque me surprit. Qu’avait-elle bien pu faire pour se sentir exclue par ses amis loups ? Elle avait piqué ma curiosité.

- Aurais-tu écrasé un chat ? plaisantai-je.

- Non… soupira-t-elle. Je croyais que Jake aurait compris que… je ne m’attendais pas à ce qu’il soit décontenancé… il n’avait pas deviné que… ce serait si tôt. balbutia-t-elle.

- Ah !

Elle s’était fâchée avec le cabot à propos de sa prochaine transformation. Il avait du mal à le digérer mais il allait devoir s’y préparer car tôt ou tard, Bella allait faire partie de ma famille. D’ici là, ils allaient en rediscuter et se pardonneraient mutuellement.

- Il a craché qu’il préférait que je sois morte.

Je me raidis à l’annonce de cette phrase. Comment osait-il proférer une telle idiotie ? Je savais que ce cabot n’était pas assez mature. Il avait encore réagi d’une manière impulsive, sans réfléchir aux conséquences. Je le détestais pour cela et une vague de rage m’envahit tout à coup. Ne voulant pas me disputer à ce sujet avec Bella car je restais persuadé qu’elle lui pardonnerait même s’il lui avait fait de la peine, je décidai qu’il n’était pas utile d’en discuter plus avant.

- Je suis désolé, lui murmurai-je en la serrant dans mes bras pour la consoler.

- Tu n’es pas content ?

- Alors qu’il t’a blessée ? Je ne suis pas comme ça, Bella.

Elle se blottit alors encore plus au creux de mes bras comme pour m’en remercier. Cependant, intérieurement je fulminais. J’acceptais de faire un effort au nom de leur amitié mais je ne tolérerais pas qu’il s’en prenne à Bella de la sorte. J’avais du mal à contenir ma tension.

- Qu’y a-t-il ? me demanda Bella timidement. Elle avait visiblement perçu mon malaise.

- Rien, mentis-je.

- Dis-moi, insista-t-elle.

- Je ne veux pas que tu te fâches, lui répondis-je un brin hésitant.

- Dis-moi quand même.

- Je serais capable de le tuer pour avoir prononcé pareils mots, grognai-je.

- Heureusement que tu sais te contrôler, alors … rétorqua-t-elle.

- Il arrive que mes pulsions l’emportent.

C’était d’ailleurs pour cela que je redoutais tant une éventuelle intimité avec Bella. J’avais si peur de me laisser envahir par mes pulsions, de ne plus rien contrôler. Ce fameux lâcher-prise me faisait peur. Il décuplerait mes sens mais aussi les chances de faire du mal à Bella. Je n’étais pas encore prêt à prendre ce risque.

- Auquel cas, choisis-moi pour cible, affirma-t-elle en s’emparant de mon visage pour essayer de m’embrasser.

Je resserrai mon étreinte pour l’en empêcher. Si elle m’embrassait de nouveau, je risquais de me laisser guider et je n’en avais pas le droit. J’étais faible face à ses baisers.

- Pourquoi dois-je donc toujours être le plus responsable de nous deux ? me plaignis-je.

- Tu n’es pas obligé. Laisse-moi être responsable pendant quelques minutes… quelques heures, s’exclama-t-elle amusée.

- Bonne nuit, Bella.

- Attends ! Je veux te demander autre chose.

- Quoi ? lui demandai-je soudainement impatient.

- J’ai discuté avec Rosalie, hier soir.

Instinctivement, tout mon corps se contracta à l’évocation de Rosalie. J’avais lu ses pensées et je ne savais que trop ce dont elles avaient parlé toutes les deux. Je redoutais d’ailleurs que ma sœur ne soit parvenue à semer le doute chez Bella.

- Je sais, elle y pensait quand je suis revenu. Elle t’a donné matière à réflexion, non ? lui demandai-je sans réussir à dissimuler une pointe d’inquiétude.

- Elle a évoqué en passant votre séjour à Denali.

- Et ? la questionnai-je surpris d’en venir à Denali alors que je m’attendais à l’entendre émettre de probables doutes ou regrets sur la prochaine fin de sa vie d’humaine. Au lieu de cela, étrangement, elle voulait parler de mon séjour en Alaska.

- Elle a mentionné une bande de femmes … et toi.

Je ne répondis pas. J’étais éberlué qu’elle puisse me poser cette question. Je pensais qu’elle en connaissait déjà la réponse. J’allais la faire un peu mijoter afin de savoir si elle doutait de mon amour ou s’il ne s’agissait que d’un peu de jalousie.

- Ne t’inquiète pas… reprit-elle, ne supportant plus mon silence. Elle a précisé que tu n’avais… marqué aucune préférence. Mais je m’interrogeais… l’une d’elles a-t-elle essayé de…

Je ne dis toujours rien… la laissant parler, je commençais à comprendre ce qu’elle chercher à savoir.

- Laquelle ? Ou … Lesquelles ? me demanda-t-elle en ayant du mal à masquer son inquiétude à présent.

- Alice me racontera. Je vais aller la trouver sur le champ, s’agaça-t-elle.

Je resserrai mon étreinte pour l’empêcher de se lever du lit. Intérieurement, je me délectais de sa jalousie. Elle était touchante.

- Il est tard … lâchai-je enfin. Alice est sortie.

- Alors, il y a vraiment eu quelque chose, hein ? me demanda-t-elle paniquée. Son pouls s’était nettement accéléré.

- Calme-toi, Bella, la rassurai-je alors, en lui embrassant le nez. Tu es absurde

- Ah bon ? Dans ce cas, pourquoi te tais-tu ?

- Parce qu’il n’y a rien à dire. Tu te montes le bourrichon, lui répondis-je calmement.

- Laquelle ? persista-t-elle.

- Tanya a exprimé un vague intérêt … soupirai-je enfin. Je comptais bien la faire languir. Je lui ai fait comprendre, d’une manière très courtoise, en vrai gentleman, qu’elle m’était indifférente. Point barre.

- A quoi ressemble-t-elle ?

- A nous tous. Peau Blanche, prunelles dorées.

- Et naturellement, d’une beauté extraordinaire.

Elle avait mordu à l’hameçon. J’haussai les épaules afin d’en rajouter un peu.

- Aux yeux des humains, oui, j’imagine. Mais devine un peu.

- Quoi ? râla-t-elle.

- J’aime mieux les brunes.

- Donc, elle est blonde. Ca ne m’étonne pas.

- Blond vénitien, pas du tout mon type, renchéris-je.

Je vins alors lui embrasser suavement l’oreille, la joue pour descendre jusqu’à sa gorge. Je voulais la détendre. Ce petit jeu fonctionna car elle marmonna enfin :

- Bon, alors tout va bien.

- Hum, tu es plutôt adorable quand tu es jalouse. Ca me plaît assez.

Elle grimaça visiblement mécontente.

- Il est tard. Dors, ma Bella. Fais de beaux rêves. Tu es la seule à avoir touché mon cœur. Il t’appartiendra toujours. Dors, mon unique amour.

Pour l’aider à s’endormir, je décidai de lui fredonner sa berceuse. Elle ferma alors les yeux et se pelotonna contre mon torse. Quelle douce nuit je passais à contempler Bella dans mes bras et dans mon lit. Pour une fois même, je n’aurais pas à me volatiliser au lever du jour afin d’éviter Charlie. Non, il n’y avait pas de lycée aujourd’hui, Bella était chez moi et se réveillerait paisiblement dans mes bras.

La maison ne resta pas calme très longtemps car mes frères rentrèrent enfin de leur chasse au petit matin. Carlisle leur expliqua sommairement notre partie de chasse aux portes du Canada. Ils se félicitèrent de l’abondance des pumas en Caroline du Nord comparé à nos maigres bisons des plaines. L’important pour nous était ailleurs mais ça, ils l’ignoraient.

Bella se réveilla paisiblement. Je lui caressai la joue pour l’aider à ouvrir les yeux.

- Bien dormie ? lui demandai-je doucement.

- Ce lit n’est pas si mal tout compte fait ! lança-t-elle en s’étirant.

- Je me doutais que tu changerais d’avis !

- Ai-je rêvé notre conversation de cette nuit ?? me demanda-t-elle.

- Non pourquoi ? répondis-je surpris.

- Juste pour être sûre que je n’avais pas imaginé ta récente approbation concernant mon amitié avec les Quileute et plus particulièrement avec Jake ?

- Non, tu n’as pas rêvé, Bella … lui répondis-je en lui embrassant le front.

Elle se leva ensuite pour aller se préparer. Comme nous devions laisser croire à Charlie que je n’étais pas encore rentré de ma randonnée, ce serait Alice qui allait raccompagner Bella chez elle. Je n’avais pas envie de la laisser mais j’allais la rejoindre rapidement après. Je savais déjà que Victoria la menaçait mais aussi qu’un autre danger la guettait comme me l’avait annoncé les esprits. Je ne pouvais pas me résoudre à la laisser seule ne serait-ce que quelques instants. J’espérais que tous, nous laisseraient un peu de répit mais c’était mal connaître la malchance de Bella.





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التوقيع

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





و الله و حزرت و فزرت


ليالي و ساندي بحبكم منورين التوقيع
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